Il ne vous reste qu’une heure avant la deadline et vous avez encore 180 cartes de visite à réaliser. La maquette est faite et approuvée mais vous devez encore intégrer toutes les données excel dans votre mise en page. La perspective de cette tâche répétitive ne vous emballe pas, encore moins dans l’urgence…

Pas de panique. Tout va bien, vous avez largement le temps de mener à bien votre mission. Vous avez même le temps de vous servir un petit café et de vous détendre les cervicales : InDesign a tout prévu.

L’outil d’importation de bases de données est fait pour vous. Il vous suffit de sauvegarder votre feuille excel, dépouillée de tous ses ornements avec juste une première ligne reprenant les entêtes de colonnes, au format texte séparé par des tabulations (.txt, mon format préféré) ou texte séparé par des virgules (.csv, attention ID demande des virgules, pas des point-virgules, ce qui peut être ennuyeux avec certaines données). Dans InDesign vous ouvrez la palette d’importation de données, à partir du menu de palette vous associez vos données ; une liste de vos entêtes de colonne apparaît. Il ne vous reste plus qu’à intégrer chaque champ de données au bon endroit dans votre mise en page par simple clic dans la palette et d’attribuer le style ad hoc. Un clic sur la génération des pages dans le menu de la palette et le tour est joué : vos 180 cartes de visite sont générées dans un fichier multi-pages en quelques secondes. Et s’il y a des textes qui débordent des cadres de texte (un nom trop long, une adresse qui déborde,…), InDesign vous en alerte. Un petit tour des 180 pages pour corriger les pétouilles et vous pouvez livrer votre fichier.

L’imprimeur vous demande de générer des planches de cartes de visite avec des spécifications précises de marges et de débords ? Pas de souci. Vous copiez-collez votre maquette sur une page du format de la planche prévue, vous ajoutez vos hirondelles (points de coupe), prévoyez vos débords, liez vos données et il ne vous reste plus qu’à activer l’outil nécessaire dans le menu de palette, de définir vos marges comme demandé dans la fenêtre de paramètres (très complète) et les planches sont générées automatiquement en quelques instants.

Et tout ça n’est que le début ! Les fichiers générés peuvent être entièrement retravaillés comme n’importe quelle mise en page en InDesign. Rien ne vous empêche de revoir les styles après coup ou de jouer avec des styles de blocs, des pages de maquette, d’importer d’autres images pour seulement quelques cartes, etc.

Elle est pas belle la vie ? Allez… vous aurez encore le temps d’aller chercher votre petit dernier à la sortie de son cours de twirling bâton

Affinity Publisher : Depuis la version 1.9, Affinity Publisher supporte cette fonction.

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